mercredi 1 août 2012

Jour, nuit ! Jour, nuit !...

Depuis trois jours, nous avons de nombreuses coupures d'électricité. Au travail comme à l'appartement. Au début, c'était dépaysant mais à présent, ça devient handicapant et même ... un tout petit pénible ! 

A l'AMREF (l'ONG où je suis en mission), il n'y a pas de groupe électrogène. Par conséquent, dès que le courant est coupé, la clim s'arrête : le bureau se transforme en hammam. La connexion Internet s'interrompt, nos téléconférences par Skype aussi. La lumière s'éteint et notre bureau, qui n'a pas de fenêtre, devient très sombre. Nous travaillons ensuite avec peine, jusqu'à ce que la batterie de notre ordinateur portable se décharge. Ensuite, chômage technique !

Heureusement, nous trouvons des combines !

Hier, nous sommes allés dans une autre ONG qui possède un groupe électrogène. Nous avons ainsi pu faire notre conférence Skype avec l'équipe du Kenya. La communication a été interrompue quatre fois, mais c'est un moindre mal : l'objectif de la réunion a pu être atteint. Yes !

Aujourd'hui, au bout d'une heure dans la chaleur et le noir, le visage rouge, les vêtements trempés, nous nous sommes décidés à aller dans un bar restaurant équipé de climatisation et de wi-fi - le CAESAR. La connexion était tellement bonne que j'ai même pu faire un appel Skype audio ET vidéo avec mon frère et ma soeur ! (A l'hôtel, il faut toujours choisir entre la communication audio et la communication vidéo).  

L'hôtel où nous logeons possède, quant à lui, un groupe électrogène mais celui-ci fonctionne très mal. Hier, nous avons eu des coupures toute la soirée. Pour éviter d'être dans le noir toutes les deux minutes, j'ai dû finir la soirée à la bougie. Un petit instant rétro !

Chandelier improvisé et... top design !
Ce problème d'électricité n'est pas nouveau à Dakar. Il a même déclenché des échauffourés en 2011. En fait, la demande d'électricité est plus importante que l'offre. 



La Senelec, le fournisseur d'électricité sénégalais, n'a pas d'autre choix que de provoquer régulièrement des coupures d'un quartier à l'autre pour répartir les volumes d'électricité disponibles.

L'article du Monde ci-dessous date de l'année dernière mais serait tout aussi valable cette année : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/06/28/a-dakar-les-coupures-d-electricite-exasperent-les-habitants_1542161_3212.html .

Ce soir, le groupe électrogène a fonctionné et malgré une faible connexion Internet, j'ai pu rédiger ce post jusqu'à la fin ! Youpi !!

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